La ligne de la Côte Bleue, reliant Miramas à Marseille offre deux visages contrastés : industriel et sauvage.

La ligne dite de 'la Côte Bleue' permet de relier Miramas à Marseille. C'est un itinéraire alternatif à celui traditionnel, via Arles. La ligne de la Côte Bleue est à double voie sur tout son parcours. A noter que c'est en gare de L'Estaque que la ligne de la Côte Bleue rejoint l'artère du PLM.

La ligne offre deux visages aux voyageurs :
Une première partie très industrielle entre Miramas et Martigues. En effet, le complexe pétrochimique de Fos sur Mer sur l'Etang de Berre est desservie grâce à cette ligne, ce qui a justifié son électrification.
La seconde partie plus au coeur de la nature preservée, puisque la ligne suit à flanc de côte la mer Méditerranée en s'accrochant au massif de l'Estaque. Les paysages qui s'offrent au voyageurs sont superbes et la vue infinie entre deux nombreux tunnels et viaducs.
Itinéraire de détournement par excellence en cas de travaux ou d'incident sur Miramas - Arles - Rognac, elle n'aura jamais roulé un rôle majeur à temps plein. Cependant, elle était desservie par un train de nuit Paris - Marseille chaque été jusqu'au début des années 90.

Le matériel

Les X 4500 du dépôt de Marseille-Blancarde ont été durant de nombreuses années les stars de la ligne de la Côte Bleue. Elles étaient épaulées par les tandems 67400+RIO/RRR. Mais les X 72500 ont été progressivement introduit sur la ligne à compter de 1998, éliminant ainsi de cette ligne, les caravelles. Sur la partie Nord, les ancêtres du 1500 V (CC 7100 et BB 8100 y ont parcouru leurs derniers tours officiels en tête des lourds trains d'hydrocarbures)

L'infrastructure

La ligne de la Côte Bleue a été l'une des dernière équipée du bloc PLM, avec ses sémaphores si caractéristiques. Le dernier tronçon équipé en signalisation mécanique a été converti au BAPR en 2002. Elle est électrifiée en 1500 V CC de Miramas à la bifurcation de Lavalduc, peu après Rassuen (Bif vers le complexe de Fos). La mise sous tension a eu lieu le 26 mai 1983. A noter que pour permettre le passage de grands convois routiers exceptionnels, certains Passage à Niveau sont dépourvu de caténaire, les locs passant tout pantos baissés.

Le viaduc de Caronte, d'une longueur totale de 880 m permet à la ligne de franchir le Canal Maritime de Caronte, permettant aux pétroliers et autres géants des mer, de lier la Méditerranée à l'Etang de Berre. Pour permettre le passage des gros navires, le viaduc comporte en son centre une travée tournante de 114 m de long, avec un pilier permettant le pivotement de l'ouvrage en son milieu. Le viaduc a été détruit partiellement en 1944 et rendu à la circulation fin 1946, avec une travée levante). C'est seulement en 1954 que l'ouvrage a été reconstruit définitivement avec pose d'une travée tournante, comme cela était déjà le cas avant guerre